Atelier théâtre : « Fajar ou L’odyssée de l’homme qui rêvait d’être poète ».

Texte à se procurer et à apporter obligatoirement dès le premier cours :
Adama Diop, Fajar ou L’odyssée de l’homme qui rêvait d’être poète, Actes Sud -Papiers, 2024.
Dans le cadre de cet atelier théâtre, il sera proposé de travailler autour d’un texte de l’extrême contemporain écrit par le comédien et metteur en scène d’origine sénégalaise Adama Diop.
Fajar est une pièce qui nous permet de suivre le parcours de Malal, un jeune homme qui décide de quitter son pays natal pour aller en Europe et devenir poète. Elle est portée par un conteur qui au fil des scènes fait surgir toutes sortes de personnages tandis que son récit fait place à des dialogues. On y voit paraître une épouse nommée Jupiter, un ami, la mère, des voix, une femme mystérieuse, une certaine Marianne, un producteur, un vieil homme aveugle, un vieux griot et bien d’autres figures et voix qui échangent avec Malal. Il y est question de Rameau, de Molière, de Shakespeare, mais aussi de slam, de Brad Pitt, de tentes Quechua, de départs et de camps, de violences et de poésie et de tous ceux qui sont tombés sous les coups d’hommes-brutes. Il y est question des migrants et des exilés d’aujourd’hui, des rêves qui se brisent pour renaître, des mots et de la mémoire des disparus.
Cette pièce polyphonique nous permettra de travailler sur la prise de parole et l’écoute, la circulation de la parole, la mise en voix et en scène des récits, dialogues et évocations qui disent « l’histoire des morts » et font resurgir leurs rêves.
Attention : l’inscription dans l’atelier théâtre suppose un engagement ferme à être présent à toutes les séances et à apprendre par cœur son texte pour ne pas nuire à la progression du travail collectif.
L’évaluation se fera sur la base de l’implication dans l’atelier (assiduité, qualité des exercices et du travail de mémorisation), de l’apprentissage du texte et de sa mise en jeu, de la qualité de l’élocution et de l’interaction avec le groupe.

Littérature du Moyen Âge (un CM de 16h et un TD de 8h)
M. Heckmann (CM et TD gr. 1 et 2) et M. Petit (TD gr. 3 et 4)

Oeuvre au programme : Chansons de trouvères, choix de textes fournis par les ensei-
gnants. Les étudiants peuvent se référer à l'anthologie rassemblée par Samuel N. Rosen-
berg et Hans Tischler, Chansons des trouvères, Paris, LGF, Le livre de poche : Lettres
gothiques, 1995.

Chansons de trouvères
Depuis le romantisme, le lyrisme est pour nous l'expression poétique des sentiments
personnels, un élan de l'individu qui dit poétiquement ses joies, ses douleurs, ses espé-
rances. À la lecture de la poésie lyrique française des XII -XIIIe siècles, nous découvrirons
peu de sentiments intimes: ce n'est pas la qualité individuelle de l'expression qui frappe
dans les chansons de trouvères, mais une certaine uniformité d'inspiration, la conformité
à un idéal formel, esthétique et social. Il nous faudra donc réviser la définition courante
du lyrisme afin d'accéder à la vraie originalité de cette poésie lyrique médiévale parfois
qualifiée d'objective (pour la distinguer du lyrisme subjectif) ou de narrative.
Les chansons seront étudiées dans une version bilingue. Le cours présentera aussi les
manuscrits qui ont conservé les textes et la notation musicale de ces chansons. Nous
écouterons les enregistrements d'interprétations musicales modernes de certaines des
chansons.

Les structures culturelles sont des entreprises parmi d’autres, mais pas des entreprises comme les autres. Leurs missions de service public et plus largement la place qu’elles occupent dans nos sociétés induisent de nombreuses spécificités en termes de gouvernance, de fonctionnement quotidien, de management et de gestion. Les trois cours de cette UE visent à brosser un panorama de ces spécificités.

/// Formes juridiques et gestion des équipements culturels ///
L’entreprise culturelle peut ressortir aussi bien au secteur marchand qu’au secteur non marchand, voire aux deux à la fois. Partant d’un panorama des formes juridiques publiques et privées des structures culturelles, avec leurs atouts et leurs faiblesses, ce cours permet aussi d’appréhender l’impact d’une forme juridique sur le fonctionnement stratégique et opérationnel de l’entreprise.

Les structures culturelles sont des entreprises parmi d’autres, mais pas des entreprises comme les autres. Leurs missions de service public et plus largement la place qu’elles occupent dans nos sociétés induisent de nombreuses spécificités en termes de gouvernance, de fonctionnement quotidien, de management et de gestion. Les trois cours de cette UE visent à brosser un panorama de ces spécificités.

/// Gestion et programmation budgétaire ///
Après une étude des principes de base de gestion et de comptabilité, ce cours permettra d’analyser la construction du budget d’une structure culturelle, puis du budget d’un projet ou d’une production.
La question de la recherche des financements sera largement abordée, avant l’étude de quelques cas pratiques.

Les structures culturelles sont des entreprises parmi d’autres, mais pas des entreprises comme les autres. Leurs missions de service public et plus largement la place qu’elles occupent dans nos sociétés induisent de nombreuses spécificités en termes de gouvernance, de fonctionnement quotidien, de management et de gestion. Les trois cours de cette UE visent à brosser un panorama de ces spécificités.

/// Gouvernance, management et gestion des ressources humaines ///
Quelles formes peuvent prendre les relations de travail ?
Comment fonctionne le dialogue social en entreprise ?
Comment s’y prendre pour encadrer et motiver une équipe ?
Quels sont les mécanismes de la prise de décision dans une entreprise culturelle marchande ou non-marchande ?
Des notions juridiques de droit du travail aux difficultés de la pratique quotidienne, ce cours se propose de questionner ces différents sujets.